Fiasco, en italien désigne un flacon, ou fiasque contenant des breuvages variés pouvant mener à l’ivresse à divers degrés. C’est aussi, curieusement un mot désignant l’échec absolu, sorte de point culminant dans l’erreur, le manquement, le marasme, la catastrophe. Un mot qui résume bien l’époque.
En choisissant ce pseudonyme, l’artiste est ainsi assuré d’entendre ou de voir son nom prononcé plusieurs fois par jour. Aussi, les lettres qui le composent sont toutes, sauf une, contenues dans Picasso, la tarte à la crème des peintres, l’alpha et l’oméga de l’art moderne pour l’homme de la rue, même le plus inculte.
C’est aussi un mot à la graphie particulièrement équilibrée, composé d’un nombre de lettres pair, ce qui permet certains exercices géométriques.
Du coup, toute personne ayant vu sa griffe au bas d’un de ses tableaux ou simplement entendu ou vu ce nom sur Internet ou ailleurs s’en souviendra très aisément, assurément mieux que s’il signait Maurice Duschnock, Jacques Chombier ou Josette Tartempion…
Cliquez ici pour visiter le site fiasco-art.com.
Et puis il y a la peinture… alors là, mieux vaut regarder les tableaux : ils sont partout sur le Net. Tapez « Fiasco artiste peintre » dans Google (ou n’importe quel autre moteur de recherche) et vous n’aurez que l’embarras du choix.
Dans la vraie vie je suis Stéphane, mais le nom qui signe ma vie de peintre est Fiasco.
