Nini, de son vrai prénom Robin, n’est pas vraiment ce qu’il appelle un artiste. Il réalise une thèse en Psychologie Sociale, et c’est à ses heures perdues qu’il se met à l’image pour tenter d’exprimer et d’exorciser sa mélancolie ambiante. Il s’agit plutôt pour lui d’un cri dans le vide, d’une bouteille à la mer.
Ayant commencé sur différents supports, notamment d’abord par l’écriture de nouvelles mettant en scène des personnalités psychotiques, puis par le modelage de visages sur argile et de peinture abstraites à l’œuf, il découvre tardivement les arts numériques, et c’est là qu’il prend le plus de plaisir, lui qui « ne sait pas dessiner« , l’outil informatique lui permettant de combler cette lacune et de mieux exprimer son mal-être.
Il commence par faire de petits montages photos sans prétention et évolue depuis vers un style plus personnel fait de personnages en mal d’amour. Son Pentaptyque des Pendus est à ses yeux sa plus belle réussite. Il utilise dans ses créations graphiques plusieurs images libres de droits trouvées sur le net, des photos qu’il prend, des textures, des textes qu’il écrit, des croquis qu’il griffonne… Et tente de tout concilier dans un tout cohérent exprimant une émotion, un ressenti, une idée.
C’est sa mère, sculpteur de formation, qui lui a légué son amour des arts. Les critiques qu’elle formule à l’égard de ses créations ont nettement contribué à sa progression. Et c’est parce qu’il croit fermement que la critique est un très bon moyen d’évoluer qu’il a récemment mis ses créations en ligne et qu’il vous invite à découvrir et à critiquer son travail pour pouvoir encore s’améliorer.
Cliquez ici pour voir le site de Nini : http://mes-images.org.
Cliquez sur les images ci-dessous pour voir un extrait des œuvres de Nini :
Mes Images - Dans la tête d'un Nini,
Tout ceci (je viens de faire un tour sur le site de Nini) est très surprenant, voire déstabilisant mais ne peut en aucun cas laisser indifférent. Cette souffrance humoristique exprimée par, d’une part le côté artiste de sa sculptrice de mère et d’autre part (peut-être) par un virus informatique chopé dans sa plus tendre enfance du côté de son père: cet alliage est une vraie réussite !
Pour ce qui est de l’idée « EXPO » je ne peux qu’encourager Nini voire lui trouver une salle, un lieu, une date et des petites mains pour la mise en œuvre.
Une dernière remarque: s’il est bon parfois de rester modeste il est tout aussi bon de prendre conscience de ses vraies possibilités et de libérer tout le potentiel qui est en elles.
Bravo Nini, fonce !